Le behaviorisme, une revolution americaine

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Françoise Parot

Resumen

Certains auteurs français ont affirmé que I'historiographie de la psychologie a été injuste envers H. Piéron; ce serait en fait lui, et non J. B. Watson, qui aurait opéré la "révolution behavioriste" dès 1908. L'analyse des deux textes comparés révèle des divergences fondamentales sur deux points décisifs: 1°) alors que Piéron adopte une attitude réducuonniste en vertu de laquelle le comportement pour être réduit à ses déterminants physiologiques, Watson se détourne de toute explication physiologique et fait du comportement un concept réducteur de I'ensemble de la conduite; 2°) les convictions néo-lamarckiennes de Piéron, en particulier sa foi en l'hérédité des caractères acquis, différencient sa psychologie de celle de Watson qui était imprégnée du darwinisme américain et par là tournée vers Jes études de l'apprentissage. Par ailleurs, les contextes dans lesquels les deux conférences ont été prononcées et l'accueil qui leur a été réservé ne sont en rien comparables: là où celle de Watson suscite immédiatement l'impression d'une coupure, celle de Piéron passe presque inaperçue. La révolution behavioriste ne pouvait être qu'américaine.

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Cómo citar
Parot, F. (2010). Le behaviorisme, une revolution americaine. Acta Comportamentalia: Revista Latina De Análisis Del Comportamiento, 3(3). Recuperado a partir de https://www.revistas.unam.mx/index.php/acom/article/view/18322